Samedi 27 janvier – 17h
Théâtre – Tulle

Gratuit

Genre : Piano à coeur / jazz rituel

MAÏLYS MARONNE
Amusant d’imaginer un solo comme un corps à corps, entre l’instrumentiste et son instrument. Jouer de la musique devient alors une manière de prendre le temps, un moyen de sortir de soi des paysages imaginaires. Le solo de Maïlys Maronne s’inscrit dans cette quête de langage personnel et d’exploration solitaire. La pianiste a la patience des contemplatifs, la précision des naturalistes, la curiosité des arpenteurs. Pas de hasard à l’avoir croisée sur ce festival l’an passé avec Sauvage de Fred Pouget, ni de l’avoir entendue aux côtés de Magic Malik. Dans cette formule intimiste, la voix côtoie le piano dans son plus simple appareil. La pianiste présente ses compositions, une partition organique, mouvante, avec la possibilité de mille incidents, de mille détournements. Multitude de suggestions pour une femme seule, face à son seul piano.

Durée : 30 min | Piano, composition Maïlys Maronne

ADRIEN CHENNEBAULT
Un batteur, c’est souvent assis mais surtout très voyageur. Parfait paradoxe. Voyageur, Adrien Chennebault l’est assurément. Dans ses influences, Higelin, Dali et Elvin Jones ont marqué son parcours, dans ses inspirations aussi. C’est de celles-ci qu’est tissé Chamanes, solo loin d’être soliloquant. Cette perf’ percutante est l’oeuvre d’un musicien passionné de langues et de langages qu’il va prendre à la source, au gré des rencontres. Rencontres démultipliées par cet instrument polyfacette qu’est un set de batterie. Mis sous la férule de l’improvisation et des musiques traditionnelles, augmenté de gongs et d’autres objets, le drumkit d’Adrien Chennebault s’étoffe aussi d’une pulsation intime et d’un imaginaire fascinant. La musique y trace des cartes et ses chemins, pose l’oreille au bord d’une transe douce, dans l’entrelacs de racines plongeant aux quatre coins du monde. Pour voyager, dans un fauteuil. Paradoxe parfait.

Durée : 30 min | Batterie, percussions Adrien Chennebault